Que n'a-t-on entendu sur Maïwenn et son nouveau film "Mon roi", pour lequel Emmanuelle Bercot a obtenu le prix d'interprétation féminine au dernier festival de Cannes . "La réalisatrice se contente de peu, commence tout et finit rien, ne fait pas du cinéma mais des coups pour être présente à Cannes", et j'en passe.
Avec "Mon roi", je n'ai pas vu le temps passer (l'affaire dure quand même 2h04) alors que le scénario est hyper-simple : l'histoire d'un couple qui finit par se séparer.
Pas original, mais tellement bien joué par Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot. Avec Maïwenn, cette histoire, vieille comme le monde, trouve la tonicité de notre époque. On est entre la comédie et la tragédie sans tomber, jamais, dans un pathos de mauvais aloi.
Pas original, mais tellement bien joué par Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot. Avec Maïwenn, cette histoire, vieille comme le monde, trouve la tonicité de notre époque. On est entre la comédie et la tragédie sans tomber, jamais, dans un pathos de mauvais aloi.
Les flash-backs sont particulièrement bien amenés. Rien n'est pesant dans ce film, pourtant, au fond, assez sombre. Certains trouvent que Maïwenn survole, butine, surfe sur la facilité. Pas moi. Parce que, précisément, j'aime cette manière d'aller à la surface pour mieux plonger dans les drames les plus existentiels.
Mon indice pour ce film est de 40. A savoir, à voir.
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